DESSIN

 Exposition VARIATIONS 
 Novembre 2021 / Galerie Nicolas Silin, Paris 




Cléo et Marguerite (la mère et l'enfant), 2021. Dessin sur papier et tissus marouflé sur toile, perles 
Dessin Infini (extraits), 2015-2021. Techniques mixtes sur papier, 70 dessins 30x21cm formant un dessin en continuation infinie, de 15mètres de long actuellement.

avec une sculpture de Pauline Toyer







Livre Infini, 2021. Edition d'artiste du Dessin Infini en léporello
Tome 1 : Lydia Fink en vacance / Tome 2 : Marguerite et Cléopâtre
à 10 exemplaires avec le texte poétique lié à chaque tome édité en sérigraphie
Relié par LeCailloux




Livre Infini, Tome 1 et 2
Vue d'exposition avec une oeuvre de Pauline Toyer





 LE DESSIN INFINI 

 TOME 2 : MARGUERITE FAIT L'AUTRUCHE 


2018-2021. Techniques mixtes sur papier, 40 dessins 30x21cm formant un dessin panoramique, 30x840cmLe Tome 2 est dans la continuité du Tome 1 (Lydia Fink en vacance), 28 premiers dessins datant de 2015-2017. 


























 FAIRE L’AUTRUCHE 

 Je ne sais pas si c’est la poule ou l’oeuf et Marguerite non plus 



Grand dessin matrice de la pensée de l'installation présentée en mai 2021 dans les 800m2 du Garage Amelot, Paris. VIDEO DE L'EXPO



Les Suivantes dans l’atelier de Drawing Factory), 2021

Crayons stylos, collage, plume, perles, papier peint, peaux de poissons découpées… sur papier marouflé sur toile.130x240cm.



















ALLEE DES SPHINX / Exposition Louxors, Paris / 2019
Un voyage avec Julien Deprez, Romain Trinquand et Claire Vaudey.










Enigme I - IX, Vanina Langer, 2019. Crayons, stylos et collage sur papier, 18x13cm.







Pour l’Allée des sphinx, Vanina Langer revisite la posture de l’homme dans un monde légendaire égyptien. La question de l’origine, chère à ses recherches, s’incarne ici dans la fécondité du soleil s’accouplant à l’homme pour donner naissance aux sphinx, ces gardiens couchés aux pieds de royaumes solaires. Le corps de cette chimère égyptienne est le lieu d’une rencontre cosmique (Chimère au soleilNaissance d’une sphinge). Le grand dessin Origine, réalisé pour cette exposition au Louxor, évoque un lieu de métamorphose dans lequel interagissent corps, matières et espace. Dans les mythologies personnelles de l'artiste, le motif de l’île évoque une particule, origine de l’univers. La série de collages Enigmes joue de façon similaire avec l’interaction de la figure et du fond : des photos d’Elizabeth Taylor incarnant Cléopâtre sont ajourées et fusionnées avec un univers solaire et différents éléments, comme une plante verte issue du Salon du cinéma où se déroule l’exposition.






Naissance d'un sphinx, Vanina Langer, 2019. Crayons, stylos sur papier, 30x40cm.







Naissance d'une sphinge, Vanina Langer, 2019. Crayons, stylos et collage sur papier, 30x21cm.








Figure I, Vanina Langer, 2019. Crayons et stylos sur papier, 40x30cm.

Figure II, Vanina Langer, 2019. Crayons et stylos sur papier, 50x40cm.











Vues d'expo :


avec Claire Vaudey

















ILES 2018-2019





Origine, Vanina Langer, 2018. Crayons et stylos sur papier, 67x201cm. 
Ci-dessous : zoom:











Je ne sais pas si c'est la poule ou l'oeuf et Marguerite non plus, crayons et stylos sur papier, 100x200cm, 2018.

         
             "Comme dit Tina, cela ne sert à rien.
            Mais voilà qu’elle se penche pour entrer dans le tableau et marche dans les plis de la robe de l’Infante. Elle ramasse de petits cailloux qui la mènent à quelques graines ailées en train de raciner. Fin d’une procession de dispersion. Tina observe après quelques siècles l’espace éclaté dans ses plans déconstruits, ses bras font des arches et elle passe au travers. Mais tout droit.
            Elle y a laissé des plumes l’Infante avec son rêve de perpétuité, pense-t-elle en me regardant. Marianne donne naissance à Marguerite, Marguerite fait naître Marianne. Et puis plus rien. Raté. Pouvoir d’ignorance. Nature d’autruche éthérée. Tempête de sable. Ce sont les lois, disent les savants d’en ce moment devant les poupées russes dont les nids font de petits trous infinis.
            Je me penche dans la nuit qui rêve de fuir dans un nouveau coin. Ce sont bien une série de grottes, espaces irréguliers qui s’interpénètrent jusqu’à se coucher dans les plis des draps du lit. De beaux draps, comme on dit. Je vois le coucher du soleil à l’envers. Quelle vue,disent-ils aussi lorsqu’ils ont grimpé tout en haut de la montagne. Je ne sais pas mais je n’irai pas faire la randonnée. Je me penche c’est tout, pas de rang d’oignons. Je touche mes pieds et après le sol, le sable, la terre qui tourne, et j’attends que tous les tendons s’étirent et que mes doigts germent dans les pâquerettes, c’est ma recette. Marguerite n’est pas narcissique, c’est autre chose. Et moi, je reproduis l’humble motif et je fais la boucle, un triple huit sans bouger, un chromosome confondu, couché. Je suis une ondulation qui pour une fois ne décolle pas. Ancrée, comme un bateau vu de loin sur l’horizon. J’étire mes extrémités, mes bras comme des troncs poussent et s’arc-boutent. Mon cou dans un plongeon sans fin ne deviendra pas un chat qui tourne en rond. Je n’ai plus de visage et je respire un instant l’éternité. Suspens,  je participe à la dérobade des rois tout en me désaltérant d’un œuf au plat posé là.
            Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ma pose ne se fait pas les poches. Non, c’est dans l’autre sens car ce sont des collines. Un spectateur se penche au-dessus  de nous mais comme le paysage n’a ni queue ni tête, il abandonne. En bon pionnier il migre vers de nouveaux territoires et se faufile avec Tina jusqu’à l’arrière-plan qui sombre dans ses rideaux fermés. Ils avancent tout deux. Au fond fuit le point de fuite et son pointillé fond au soleil comme une comète dans les gommettes qui montent les escaliers. Une poule et un œuf se baladent dans les pièces gigognes du château fortifié. Des chevaliers y montent la garde des générations, attendant l’air contrarié l’engendrement d’un résultat spontané."                  
             Vanina Langer
                                                                                                                                      


ZOOMS/













LE DESSIN INFINI, Séquence 1 : Lydia Fink en vacances 2016



Série de 30 dessins qui se suivent pour former un dessin-voyage de 6m30 de long.
Crayons, stylos et fusain sur papier, 30 x 21x29,7cm, 2016.


























Cette série de 30 dessins exprime la relation que j’ai tissée avec Lydia Fink, personnage historique devenu mythe dans mon univers. Femme-espace, évanescence qui se translate à l’infini, elle est un point de fuite qui lance les lignes d’un paysage impossible, celui qui nous donnerait l’image de l’Espace dans sa totalité.
Les vacances de Lydia Fink tracent des chemins en quête de refuge ou de limite, ils partent toujours hors-champ. Mis bout à bout à l’horizontale, les 30 feuilles de papier créent un dessin uni de 6m30 de long.




Quelques passages de la série qui devient livre :




























PAYSAGES, 2013




Paysage I. 2013. Plume et encre de Chine sur papier. 50x24cm. 





1er paysage. Peut-être Thomas dans Blow-up, sa quête d’image dans Maryon Park. 
On attend le paysage (Anne Caquelin), on l’attend toujours, inconsciemment, réflexe de la vue, que cela fasse paysage ou qu'il soit retrouvé
Paysage I relève de la durée d’une contemplation qui scrute les détails jusqu’à ce qu’un mouvement sous-tende que quelque-chose se passe.







Paysage II. 2013. 
Plume et Encre de Chine, stylo bic, peintures, papiers découpés et collés sur papier. 
150x240cm (12 formats 50x65cm).






Commencé à partir de la photographie d’un arbre des Buttes Chaumont sur une feuille de papier 50x65cm, le dessin continue sur une 2ème feuille de même format dans le dénivelé des pelouses jalonnées de balises. 

Le paysage se propage sur d’autres feuilles de papiers jusqu’à ce que le support s’apparente à un manteau d’Arlequin fait de 12 pièces, mesurant au final 150x260cm. Des lignes proches des lianes des Femmes-lianes étirent l’espace et le parcourent. Les lianes s’accrochent aux improbables balises d’un espace mouvant. Elles filent rapidement et partent hors champ comme pour chercher la bonne direction, un bon sens dans  l'infini qui s'échappe. 
Un mystère s’installe au centre dans la brillance d'une tache colorée. Ses couleurs font penser aux pouponnières d’étoiles, origine de lumières et matières. Lumière qui, en plus de faire apparaître à notre vue ce paysage nocturne, a un jour donné forme aux végétaux qui le composent. 

Paysage II, en raison de son format, doit être appréhendé dans la déambulation du spectateur qui ne pourra l’englober d’un coup d’œil. Les brillances diffractent la lumière des encres, mines de plomb, pastels nacrés, ainsi que les reflets mauves nacrés du stylo bille bleu. Tout ces effets de surface jouent avec l’œil du spectateur en fonction de son point de vue.


Paysage II. entier :








Détails :






















PAYSAGE FILANT, 2013


Série Paysage filant. 2014. Mine de plomb, encres et crayons de couleurs sur papier, 2014, 11,5x16cm.


































LES DESERTEURS DE KÉ-RÉ-KEU-KEU-KO-KEX, 2012 





Dessin d’anticipation post-apo :

Perte du monde, folie, destruction, apocalypse ou fuite… La fin est souvent aussi une projection vers un ailleurs. C’est ce que propose ce dessin dont la surface de 825cm2 aura été 1000 fois griffée à la plume et l’encre noire, infinis détails d’un monde scruté, analysé dans l’obsession de sa nature, jusqu’à esquisser le mouvement de son évasion. 
Inspirée par le livre Moravagine de Cendrars (roman d’anticipation écrit en 1926), ce grand format fait apparaître par ses infinis signes graphiques la vision décrite par ce personnage dans de mystérieux manuscrits à la fin du livre. Moravagine évoque l’effondrement de la vie sur Terre après une 1ère guerre mondiale qui aurait duré 99ans jusqu’à notre année 2013. Cendrars, à travers son double Moravagine, propulse un peintre parisien et un poète berlinois sur la planète Mars, développant ainsi une image positive du déserteur à la Fin du monde et 2013.
KÉ-RÉ-KEU-KEU-KO-KEX, unique mot de la civilisation martienne découverte par l’auteur, veut dire ce que l’on veut. Ce mot absurde devient le titre du présent dessin afin d’ouvrir l’interprétation dans un éternel recommencement. Finir serait alors déserter.


























LES FEMMES LIANES, 2011




Femme-liane III. Couple. Lianes. Femme-liane IV. Plume et Encre de Chine sur papier. 
Série de 42x30cm chacun.
Femme-liane V. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 210x150cm.
Femme-liane II. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 110x75cm.



Cette série réfléchit le corps féminin entre nature et culture dans une économie de moyens, à la plume et l’encre de Chine. Je pris à ce moment la décision de stopper ma pratique de l’autoportrait pour représenter des silhouettes noires inspirées chaque fois d’autres corps issus de magazines ou de photos de proches. S’apparentant à l’ombre portée d’une femme, la figure se déploie et régit l’espace du papier à travers sa chevelure, comme une germination naturelle. La polysémie de cette ligne, fil de couture d’ouvrage féminin, symbole de séduction, fil d’Ariane, de funambule, cordon ombilical, lien, chaîne, corde… en a fait le moyen plastique le plus libre d’exprimer une nature qui serait peut-être de tisser des liens, non pas comme une araignée, mais comme une liane. La puissance de cette espèce végétale aérienne énonce bien une liberté paradoxale. Entre ciel et terre, elle défie les lois de la pesanteur dans une inatteignable canopée, mais reste enlacée à de multiples tuteurs. De dessin en dessin, les femmes-lianes s’envolent, se camouflent ou recouvrent la limite du papier par la vitalité de leurs énergiques et sinueuses artères de sève noire. La vérité est superficielle, pas de réelle profondeur ni de réelle hauteur énonçait la philosophie de Deleuze… simplement des liens en devenir dans les pores de la peau. C’est sous cette forme d’énigme que demeure le questionnement polyphonique sur une nature féminine en dehors des cadres et des papiers glacés.



Femme-liane V (détails)
Film retraçant la réalisation de Femme-liane V / Résidence à la Galerie Collectie (août 2011) : http://vimeo.com/28862852



Femme-liane V. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 210x150cm.






Femme-liane V. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 75X50cm.




Femme-liane II. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 110x75cm.


Détail:








Femme-liane III. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 42x30cm.






Femme-liane I. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 20x15cm.




Femme-liane VI. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 20x15cm.




Couple. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 42x30cm.






Lianes. 2011. Plume et Encre de Chine sur papier. 42x30cm.













Les 3 âges. Pour Cloclo. Diptyque aux combinaisons interchangeables2012. Plume et Encre de Chine sur papier. 2 fois 65x50cm.



1ère combinaison : 65x100cm




2ème combinaison : 65x100cm




3ème combinaison : 130x50cm











SUSPENDUS, 2011






























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